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Au cœur de la conception d’un projet d’agriculture régénératrice

**Au cœur du parc national du Mont Kenya, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1997, la troisième saison du projet développé par Reforest’Action, et soutenu par la Maison Hennessy depuis deux ans, s’est achevée fin 2022. Hennessy est partenaire de Reforest’Action depuis 2020 et finance de nombreuses initiatives locales sur le temps long. Par son caractère multidimensionnel, ce projet de restauration d’écosystèmes forestiers et agricoles au Kenya illustre concrètement notre approche régénérative commune, tournée vers l’impact. Grâce à deux vagues de plantation, au printemps et en automne, l’année 2022 a permis la plantation de 250 000 arbres sur 500 hectares de terres réparties entre les différentes activités du projet.** 

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Au cours des dernières années, la sécheresse a particulièrement frappé l’Afrique de l’Est, dont le Kenya : les précipitations ont été inférieures à la moyenne pendant cinq saisons des pluies consécutives. En janvier 2023, on estimait alors que plus de 20 millions de personnes étaient confrontées à une insécurité alimentaire aiguë dans la région, notamment sous l’effet de la sécheresse*. Dans ce contexte socio-climatique en pleine transformation, le projet conduit sur le terrain par l’association locale _Trees for Kenya_ vise en priorité la restauration de l’écosystème naturel du Mont Kenya ainsi que l’amélioration de la sécurité alimentaire des populations qui y vivent. 

*World Meteorological Organization (WMO), _State of the Global Climate report,_ 2022.

## Les objectifs du projet : trois facettes complémentaires

Les parcelles concernées par la troisième saison du projet sont situées dans trois comtés de la région orientale du Kenya : Kirinyaga, Embu et Tharaka Nithi. La typologie des écosystèmes couverts et les actions mises en œuvre varient en fonction de l’altitude, du régime pluvial et de la qualité du sol. Sur les terres d’altitude, le projet participe à la restauration de la forêt du [parc national du Mont Kenya,](https://whc.unesco.org/fr/list/800/) essentielle au bon fonctionnement du cycle de l’eau. En aval, au sein des moyennes et basses terres recouvertes de plantations de thé et de café, la création de forêts-jardins en agroforesterie a pour objectif de soutenir le développement socio-économique des communautés d’agriculteurs. Au-delà des travaux forestiers, le projet permet également de sensibiliser les populations agricoles aux nombreux bénéfices de la plantation d’arbres sur leurs terres. Dans un troisième temps, via la distribution d’arbres dans les écoles de la zone, le projet inclut une dimension éducative qui permet d’impliquer la jeune génération. Passons en revue les avancées de ce projet aux multiples facettes. 

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## La restauration des forêts du Mont Kenya : favoriser la régénération d’un écosystème

Le premier volet du projet consiste à reboiser 60 hectares de terres forestières dégradées qui, bien que protégées, ne parviennent pas à se régénérer seules. Plus de 300 000 personnes - notamment issues des ethnies Masaï et Kikuyu - dépendent de la forêt du Mont Kenya pour leur quotidien : elles y puisent de l’eau, des fruits et des plantes médicinales. Conséquence de la déforestation pour l’agriculture et la production de charbon de bois, la diminution drastique de la couverture forestière dans la zone a entraîné un changement des modèles météorologiques locaux, avec des pluies plus irrégulières et rares, provoquant l’assèchement des rivières originaires du Mont Kenya dont le débit ne suffit plus à l’irrigation des cultures. 

### Le bilan : 65 000 arbres plantés dans la forêt de Njukiini

Au cours de l’année 2022, le projet a permis la création de trois sites de conservation dans la forêt de Njukiini. Cette dernière se trouve au pied du Mont Kenya, entre une zone humide asséchée et une forêt gérée par le Service forestier du Kenya à des fins commerciales. Les sites sélectionnés se composent de quelques arbres épars et affichent donc un potentiel de régénération. Les travaux ont débuté par le débroussaillage du _Lantana Camara_, une espèce d’arbustes envahissante qui empêchait la végétation native de se développer et puisait dans la nappe phréatique, et se sont poursuivis par la plantation d’un panel d’essences indigènes diversifiées, dont le _Prunus Africana_ et le _Podocarpus_. Au total, 65 000 arbres ont été plantés dans le but de restaurer la forêt dégradée et d’initier sa régénération future.  

Les travaux forestiers ont été réalisés par la « Community Conservation Association » (CFA), un groupe de 50 employés occasionnels, membres des communautés locales, dont la majorité sont des jeunes et la moitié sont des femmes. Plus largement, les populations locales sont impliquées dans toutes les étapes de restauration : elles participent à la production des plants au sein de douze pépinières communautaires créées dans le cadre du projet, à la préparation du terrain au travers de l’élimination des broussailles et des espèces envahissantes, et à l’entretien des arbres plantés dans la durée. 

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**À la fin 2022, l’audit de terrain effectué par Reforest’Action a permis d’évaluer le taux de survie des arbres plantés sur les sites de conservation au printemps précédent. Malgré les très faibles ressources en eau dues à une sécheresse chronique, l’ombre fournie par les arbres existants ainsi que l’humidité du sol forestier ont permis la survie de 74% des plants.**

### Les impacts attendus : des ressources en eau et une biodiversité accrues

La porosité permise par l’activité organique du sol forestier permettra de réduire le ruissèlement des eaux de pluie, favorisant leur infiltration dans le sol et l’alimentation des nappes souterraines. Pierre angulaire du cycle de l’eau, la forêt participera également à la régulation du climat local, augmentant la fréquence des pluies et, in fine, le volume d’eau des rivières environnantes. Sur le long terme, les forêts restaurées joueront donc un rôle important sur la ressource en eau disponible pour la population agricole. Rappelons que 75%* de l'eau douce destinée aux besoins humains et environnementaux dans le monde provient des écosystèmes forestiers et montagneux. Parallèlement, la forêt devenue grande accueillera au fil des années une biodiversité native accrue (éléphants, singes, buffles, gazelles…). 

*FAO, IUFRO, USDA, _Guide sur la gestion des forêts et de l’eau, Étude FAO : Forêts, No. 185,_ 2022.

## La création de forêts-jardins : améliorer la sécurité alimentaire des agriculteurs

Le second volet du projet vise à installer des systèmes agroforestiers au sein des cultures de thé, de café, de macadamia, de maïs, de haricot, de patate douce ou encore de banane qui recouvrent les basses pentes du Mont Kenya. La plupart des agriculteurs de la région possèdent un ou deux hectares de terre au maximum, et en utilisent 75% pour la production de rente. Presque tous les ménages élèvent du bétail ou des chèvres sur les 25% restants, sur lesquels se trouve aussi l’habitation familiale. Alors que pour 98% d’entre eux, l'agriculture est la seule source de revenus, les fermiers dans la zone du projet ont vu leurs rendements fortement diminuer avec les épisodes de sécheresse. 

### Le bilan : 165 000 arbres plantés sur les terres de 434 agriculteurs

En 2022, plus de 430 nouveaux bénéficiaires se sont vu distribuer des arbres. Ils ont été recrutés par le biais des « leading farmers », des agriculteurs locaux engagés pour faire le lien entre l’équipe de _Trees for Kenya_ et les communautés agricoles. Des essences agroforestières telles que le calliandra, le markhamia ou le cèdre rose ont été plantées en haies autour des cultures. Les arbres fruitiers ont quant à eux été dispersés au sein des parcelles. Particulièrement précieux aux yeux des agriculteurs, ils produiront des avocats, des tomates en arbre, des mangues ou encore des oranges. De janvier à décembre 2022, 165 000 arbres ont permis la création de forêts-jardins sur les basses et moyennes terres du Mont Kenya.

Avant chaque vague de plantation, des sessions de formation et de sensibilisation ont été organisées auprès des agriculteurs, incluant des démonstrations d’utilisation du matériel de plantation et de suivi (bêches, sécateurs, rubans et pieds à coulisse pour mesurer la hauteur et le diamètre des arbres, etc.). Les bénéficiaires ont également été formés à la fabrication d’engrais et de pesticides biologiques à base de plantes, puis sensibilisés à l’importance de conserver les arbres sur leurs parcelles. 

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**Le taux de survie des arbres plantés en agroforesterie au printemps 2022 a été évalué à 65% par l’audit de fin d’année. Le principal défi concerne le manque d'eau disponible pour irriguer les arbres plantés, entraînant leur dessèchement. À noter que les arbres touchés par la sécheresse sont systématiquement remplacés lors de la plantation suivante. Un nouvel audit de terrain aura lieu d’ici le début de l’année 2024, permettant le monitoring des plantations ayant eu lieu à l’automne 2022.**  
 
Lors de l’audit, le témoignage de plusieurs bénéficiaires a été récolté. Toutes les personnes interrogées semblaient maintenant conscientes des défis posés par le changement climatique et de l’importance des écosystèmes forestiers. Elles ont remercié le soutien apporté par le projet, sans lequel elles n’auraient pas trouvé les ressources nécessaires à la plantation des arbres. Certains ont révélé que la mise en place du projet ne les a pas seulement aidés financièrement, mais aussi socialement, en leur permettant de sortir de l’isolement. 

### Les impacts attendus : la sécurité alimentaire des communautés renforcée

Le développement de l’agroforesterie au Mont Kenya a pour objectif premier de protéger et de pérenniser les cultures des populations locales. En effet, les arbres fourniront de l’ombre aux plantations de sous-étage et briseront les vents violents, luttant ainsi contre l’érosion éolienne. De plus, les arbres auront de nombreux bénéfices sur les sols agricoles dégradés : ils favoriseront la fixation de l’azote ainsi que la restitution de matière organique grâce à la création de litière. Il a ainsi été démontré que les agriculteurs qui mettent en œuvre des pratiques agroforestières en Afrique de l'Est ont vu leurs rendements augmenter de 100% par rapport à ceux ayant recours à des pratiques non régénératives*. À plus long terme, le retour des rivières et des pluies, permis par la restauration des forêts du Mont Kenya, facilitera l’irrigation des cultures et leur fertilité. 

Sur le plan économique, les arbres plantés seront source de fourrage pour le bétail, d’engrais naturel pour les cultures et de bois pour la population. Au travers de leur gestion durable, ils permettront en outre d’éviter le prélèvement d’arbres dans la forêt primaire encore intacte. Dans un second temps, les arbres fruitiers participeront à l’augmentation des moyens de subsistance des populations ainsi qu’à la génération de revenus complémentaires par la vente des fruits. Le thé et le café issus des systèmes agroforestiers ombragés, considérés de meilleure qualité, ouvriront la voie vers une nouvelle chaîne de valeur, davantage valorisée. Enfin, les sessions de sensibilisation des agriculteurs permettent de prévenir toute déforestation future et de promouvoir la nécessité d’inclure et de préserver les arbres comme composante à part entière de leur agriculture.

*Africa Regenerative Agriculture Study Group, _Regenerative Agriculture: An opportunity for businesses and society to restore degraded land in Africa,_ 2021.

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À travers son [programme Destination Forêt,](https://www.reforestaction.com/magazine/hennessy-destination-foret) la Maison Hennessy s’engage à favoriser la régénération de 50 000 hectares de forêts en France et dans le monde d’ici 2030, pour protéger la biodiversité et le cycle de l’eau et agir face à l’urgence climatique. Ce projet holistique développé sur les terres du Mont Kenya témoigne de l’ambition forte que partagent Reforest’Action et la Maison Hennessy : celle de préserver et de restaurer des écosystèmes forestiers à grande échelle.

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La Maison Hennessy s’engage sur les terres du Mont Kenya : un projet aux multiples facettes

**La digitalisation de notre processus de pilotage de l’impact et le développement d’une plateforme MRV (Measurement, Reporting & Verification) sont en cours. L’objectif est de proposer aux investisseurs un outil qui permette de disposer d’une information centralisée et sélectionnée sur les projets fondées sur la nature, leur suivi et les impacts relatifs dans le temps. Cet outil permettra donc de démontrer la valeur générée par ces solutions fondées sur la nature, au moyen d’indicateurs clés de performance et via des données fiables, traçables et vérifiables.**

![MRV_maquette.jpg](https://backoffice.reforestaction.com/uploads/MRV_maquette_83b721a179.jpg)

## Un outil de collecte, d’analyse et de restitution des données 

La plateforme MRV développée par Reforest’Action a pour but de collecter, analyser et restituer des données fiables et vérifiables sur la mise en œuvre, le suivi et la mesure d’impact de nos Solutions fondées sur la Nature. Elle permet d’allier l’ensemble de nos outils de pilotage de l’impact et de rapporter les résultats du suivi des projets sur le terrain et par télédétection, en toute transparence.

La projection des impacts, c’est-à-dire leur modélisation et leur évaluation en amont de leur réalisation, est également restituée par cette plateforme et permet de gagner en information sur les projets, d’ajuster leur design, de mettre en œuvre des mesures de gestion adaptative et d’évaluer leur niveau de performance sur le long terme.

Notre plateforme MRV s’appuie à la fois sur la collecte de données issues du terrain (type d’essences plantées, nature des activités conduites sur le terrain, impact sur les communautés locales…) et issues de l’imagerie satellitaire (densité du couvert forestier, séquestration réelle de carbone par la biomasse aérienne, nombre d’arbres en place, santé du peuplement…).

Elle offre ainsi une solution qui répond à la fois aux besoins liés au développement des projets, et aux besoins de transparence des entreprises qui les financent :
- En backoffice, le Project Data Management permet à nos équipes de gérer les projets, de leur identification jusqu’à leur monitoring terrain, en centralisant l’ensemble des données liées aux projets (design, comptes-rendus des missions d’audit, mesures satellitaires…)
- En frontoffice, le dashboard permet de restituer des indicateurs clés (KPI) liés aux projets à destination des entreprises qui sont attachées au pilotage de l’impact des solutions qu’elles financent.

![Schema-plateforme MRV.png](https://backoffice.reforestaction.com/uploads/Schema_plateforme_MRV_afc2dffaee.png)

## Un outil qui répond aux attentes de transparence et de reporting 

La plateforme MRV de Reforest’Action a pour vocation, à terme, de mettre en relation l’ensemble des parties prenantes du projet pour améliorer la transparence et apporter de la valeur, y compris sur le terrain. Dans sa première version disponible fin 2024, elle est dédiée aux financeurs des projets et fournit des indicateurs de performance clés et des données d’impact, facilitant le suivi des investissements et le reporting exigé par les cadres de certification tels que la CSRD.

Elle répond ainsi à l’exigence du marché de disposer de données transparentes, robustes et fiables pour servir :
- La mise en conformité des entreprises aux cadres de règlementation (CSRD, Net Zero…)
- La réputation des entreprises et leur besoin de démontrer le résultat des NbS qu’elles financent
- Le retour sur investissement (ROI) des solutions financées

**Notre démarche de pilotage de l’impact, adossée à notre outil digital de restitution des données, nous permet ainsi non seulement de garantir la santé des écosystèmes restaurés, mais également de faire des Solutions fondées sur la Nature une solution fiable d’investissement à d’impact.**


_Vous êtes une entreprise et vous souhaitez investir dans des Solutions fondées sur la Nature en bénéficiant d’un outil qui permet de démontrer la valeur générée par ces projets ? [Contactez l’un(e) de nos expert(e)s pour discuter de vos besoins.](https://www.reforestaction.com/contact)_


La digitalisation de notre processus de pilotage de l’impact et le développement d’une plateforme MRV (Measurement, Reporting & Verification) sont en cours. L’objectif est de proposer aux investisseurs un outil qui permette de disposer d’une information centralisée et sélectionnée sur les projets fondées sur la nature, leur suivi et les impacts relatifs dans le temps.

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Restituer l'impact des projets NbS : lancement de notre plateforme MRV

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Founded in 1991, MEGA International is a French software editor present on 5 continents, global market leader for over 10 years. MEGA accompanies organizations of all sectors in their business and IT governance and transformation projects. Through our software solutions and services teams, MEGA helps enterprises make the right decisions, leaning on the big picture view of how the organization operates, and a pragmatic approach for a rapid return on investment.

MEGA INTERNATIONAL

Restaurer les écosystèmes terrestres à grande échelle en recréant les meilleures conditions pour leur permettre d’être stable dans la durée dans un contexte climatique et sociétal en pleine transformation.

En savoir plus sur la mission de Reforest'Action

2015_KEO SEIMA WILDLIFE SANCTUARY_carbone_Cambodge

The Seima Protection Forest (SPF)  is located in eastern Cambodia, mainly in Mondulkiri Province with a small area extending into Kratie Province. The REDD+ Project Area covers 166,983 ha of forest in the SPF Core Protection Area for a total amount of 14,266,485 tCO2 over 10 years. Local population directly depends of this forest as key source of income and play a main role in their spiritual beliefs. This forest is also a natural habitat for local fauna including Asian Elephants, primates, wild cattle, several carnivores and birds such as the Giant Ibis and Green Peafowl.

Since 2002, the Forest Administration (representative of the Royal Government of Cambodia) has collaborated with the Wildlife Conservation Society (WCS) and other local NGO partners to develop management systems for the SPF, both to conserve and restore the biodiversity values and to protect the livelihoods of local people.

NO_POVERTY

ZERO_HUNGER

GOOD_HEALTH_AND_WELL_BEING

CLEAN_WATER_AND_SANITATION

RESPONSIBLE_CONSUMPTION_AND_PRODUCTION

CLIMATE_ACTION

LIFE_ON_LAND

PARTNERSHIP_FOR_THE_GOALS

Influence sur la qualité et l'intégrité du système sol-eau, et sur le cycle de l'eau et des nutriments.

Contribution à l'atténuation de l'effet de serre et influence sur les régimes de précipitations et le microclimat local.

Préservation de la biodiversité locale en fournissant des habitats et des ressources adaptées.

Soutien du bien-être humain, en fournissant des ressources, des revenus, de l'éducation, de l’autonomie et en soutenant la culture et la spiritualité.

Le Keo Seima Wildlife Sanctuary couvre près de 300 000 hectares dans l'est du Cambodge et renferme une grande richesse naturelle et culturelle en termes de faune, de forêts, de paysages et de communautés autochtones. Sa forêt abrite 75 espèces menacées (classées comme étant en danger critique d'extinction, en danger ou vulnérables sur la liste rouge de l 'UICN), plus de 350 espèces d'oiseaux, 7 espèces de primates et une population d’éléphants d’Asie. Elle est actuellement menacée par l'accélération de la déforestation pour l'agriculture et l'extraction non durable des ressources (notamment la chasse, l'exploitation forestière et la pêche). Ces activités nuisent à la fois à la biodiversité et aux moyens de subsistance des populations locales qui dépendent de la forêt.

Le projet Keo Seima REDD+, situé au Cambodge, vise à protéger 166 983 hectares de forêt tropicale au sein du Keo Seima Wildlife Sanctuary, à restaurer la riche biodiversité de la réserve et à développer les moyens de subsistance des communautés autochtones. Il s’agit de l'un des programmes de conservation forestière les plus ambitieux du Cambodge. Le projet, qui devrait permettre d’éviter l’émission de 14 millions teq CO2 par an, a été validé par VCS en tant que projet REDD+ (réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation forestière) en 2014. En 2015, 50 000 crédits carbone ont été générés, correspondant à la quantité de carbone stockée. Le projet est entré dans le périmètre de Reforest'Action en 2021 pour la vente des crédits carbone du millésime 2015. 

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The Envira Amazonia project is a REDD+ project designed by VCS and CCBS in the state of Acre, Brazil, which aims to protect up to 39,300.60 hectares of tropical rainforest by engaging a large landowner willing to forgo conversion of forest land to a ranching operation.

In addition, the Envira Amazonia project will simultaneously conserve a rich biodiversity and a wide range of ecosystem services, providing direct benefits to local communities and mitigate the release of million metric tonnes of carbon dioxide emissions over the years of the project.

The three main Project Proponents are CarbonCo, LLC (“CarbonCo”), Freitas International
Group, LLC (“Freitas International Group or Carbon Securities”), and JR Agropecuária e
Empreendimentos EIRELI.

À environ 60 km au sud-est de la ville de Feijó, dans l'État brésilien de l'Acre, le projet Envira Amazonia s'étend de part et d'autre du fleuve Jurupari, dans le bassin de l'Amazone. Il prend racine sur 200 000 hectares de terres détenus auparavant par des hommes d'affaires, puis vendus en 2009 à des experts en gestion forestière. La propriété d'Envira Amazonia était historiquement utilisée pour l'exploitation de caoutchouc et autres produits forestiers naturels, avant que ces activités ne cessent en raison de l'effondrement des prix du caoutchouc à la fin des années 1980\. La mise en service de la principale autoroute Est-Ouest de l'Acre en 2011 a considérablement augmenté la valeur des propriétés et l'élevage de bétail le long de ce corridor routier s'est alors développé.

Le projet Envira Amazonia REDD+, situé dans l'État de l'Acre au Brésil, vise à protéger jusqu'à 200 000 hectares de forêt tropicale humide. En faisant appel à des propriétaires terriens désireux de renoncer à la conversion de leurs terres forestières en pâturages, ce projet devrait permettre d’éviter l’émission de 1,2 million de tonnes équivalent CO2 par an. Il permettra également de créer des opportunités économiques durables pour les communautés locales, en améliorant la gestion des écosystèmes et de leur biodiversité. En outre, la conservation de la forêt tropicale permettra de préserver le large éventail de services écosystémiques fondamentaux qu’elle génère, tels que la filtration de l'air et de l'eau, la régulation du cycle de l'eau, la protection contre les inondations, ainsi que la valeur culturelle des forêts tropicales. La valorisation de ces services contribue ainsi à décourager la déforestation dans la région.

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Spekboom

Reforest’Action is joining forces with C4 EcoSolutions and AfriCarbon, two South African companies into the protected reserves of Kuzuko and Koedoeskloof. The goal is to restore these ecosystems by planting more than 500,000 seeds of Spekboom, a local species which is essential to the ecological functioning of the region. The project will develop a new sustainable grazing management system to improve the carrying capacity of livestock without degrading the environment. Numerous benefits will also be generated: the return of biodiversity, including a population of elephants, rainwater infiltration improvement, restoration of arable land and improve the living conditions of the local populations.

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Au sein de l’Eastern Cape, en Afrique du Sud, la désertification des terres est causée par la pression croissante du bétail sur les pâturages. Au sein de la région concernée par le projet, la raréfaction du Spekboom entraîne aujourd’hui la désertification des terres, le tarissement des ressources en eau et l’érosion de la biodiversité de la faune et de la flore. Il est donc essentiel de replanter cette essence pour obtenir le retour de la biodiversité, l’amélioration de l’infiltration des eaux de pluie et la restauration des sols arables.

Le projet est porté sur le terrain par Anthony Mills, géochimiste et expert en projets de développement environnementaux. Il est le fondateur de deux entre¬prises, AfriCarbon en 2009 et C4 EcoSolutions en 2015, qui assurent le déploiement technique et opérationnel du projet.

Financé par Reforest’Action depuis 2021 et conduit sur le terrain par deux entreprises sud-africaines, le projet de reboisement s’attache à restaurer des zones anciennement utilisées par les agriculteurs locaux comme pâturages pour leurs élevages de chèvres. Aujourd’hui dénuées de végétation et fortement dégradées, elles ont été rattachées aux réserves protégées de Kuzuko et Koedoeskloof. L’objectif est de repeupler ces zones de Portulacaria afra, une essence d’arbre connue sous le nom de Spekboom et essentielle au fonctionnement écologique de l’écosystème. Espèce clé de voûte, la disparition du Spekboom au sein de ces zones a entraîné la disparation d’un cortège d’espèces végétales et animales qui en dépendaient directement ou indirectement pour se développer. A l’image de la pièce architecturale, cette essence d’arbre porte ainsi tout un écosystème qui risque de s’effondrer si elle est définitivement supprimée. 

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Douglas

Chêne sessile (rouvre)

Bouleau verruqueux

Châtaignier

Hêtre commun

Érable sycomore

À Saint-Aubin-Routot Rogerville, en Normandie, une friche agricole de 13 hectares située en bordure du Bois de la Côte Rogerville fait l’objet d’un projet de boisement labellisé Bas-Carbone. Créé par le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires en collaboration avec de nombreux partenaires, le Label Bas-Carbone, qui s’applique notamment à des projets forestiers, contribue à la réduction de l’empreinte carbone nationale de la France. Afin de créer un peuplement pérenne et résilient, des essences variées ont été sélectionnées pour la plantation. Le massif en devenir constituera un corridor écologique, lieu de passage privilégié pour la faune. Ce projet permettra le stockage de plus de 3 400 tonnes équivalent CO2 sur les trente prochaines années, contribuant ainsi à l’atténuation du changement climatique.

Soutien du bien-être humain, en fournissant des ressources, des revenus, de l'éducation, et en soutenant les loisirs et le patrimoine.

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Tree planting with villagers involved in the project.

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Niangon

Bois jasanga

Fraké

Framiré

Acajou cédrel

Gmelina arborea

Acacia mangium

Tiama

Pohé

Chocolatier du Gabon

Petit kola

Teck

Acajou du Honduras

Reforest’Action is joining forces with the Ivorian company Agro-Map to support cocoa producers in the forest of Séguié in the Agnéby-Tiassa region, Ivory Coast, in the restoration of the forest and in the creation of agroforestry systems, which will make it possible to reconcile trees and crops in order to maintain a microclimate favourable to the development of agriculture. Over 200,000 are planted on 450 hectares.

The main objectives of the project are the development of agroforestry, the restoration of a classified forest, the preservation of biodiversity and the economic development of the populations. By restoring their environment: the local communities of Agnéby-Tiassa will also improve their food security.

QUALITY_EDUCATION

La déforestation en Côte d’Ivoire, si elle n’est pas enrayée, pourrait amener à la disparition totale du couvert forestier naturel du pays dans les vingt prochaines années. Les 234 forêts classées du territoire ont perdu en l’espace d’un demi-siècle plus de 70% de leur couvert forestier. En cause, l’agriculture extensive et la production de cacao, qui ont gagné du terrain sur les forêts primaires ivoiriennes, et l’exploitation non-durable de ces forêts pour répondre aux besoins croissants en bois de chauffe. Cette perte de biodiversité animale et végétale provoque aujourd’hui des changements climatiques à l’échelle de la région, et notamment un amoindrissement de la pluviométrie et l’apparition de périodes de sécheresse de plus en plus longues.

Agro-Map est une entreprise ivoirienne spécialisée dans le développement des projets de durabilité dans le domaine agricole, forestier et environnemental. Son objectif : concilier l’agriculture et la forêt afin de maintenir un micro-climat favorable au développement de l’agriculture. L’équipe d’Agro-Map est en contact permanent avec les agriculteurs et tisse des partenariats solides avec les communautés locales.

Reforest’Action s’associe à l’entreprise ivoirienne Agro-Map pour accompagner les producteurs de cacao des régions de l’Agnéby-Tiassa, de l’Indénié Djuablin et de la Mé dans la restauration de forêts classées, la création de forêts privées et communautaires et la création de systèmes agroforestiers qui permettront de concilier les arbres et la cacaoculture. En restaurant leur environnement, les communautés locales de l’Agnéby-Tiassa amélioreront également leur sécurité alimentaire et leurs revenus.

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Juan-Carlos, the project implementer, and his wife 
Photo by Florian Pupat 

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Palo de Tinto shoots
Photo by Florian Pupat 

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Palo de Tinto wood, also known as "logwood", whose red fibers produce a black ink 
Photo by Florian Pupat 

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Bois bleu

Orme d'Amerique

Enterolobium cyclocarpum

Muntingia calabura

Mombin jaune

Texas palmetto

Attalea butyracea

Poirier rouge

Albizia guachapele

Brosimum alicastrum

Platymiscium yucatanum

Sapotiller

Reforest'Action is partnering with Planalto to restore "El Tintal", by planting 160 000 trees over 2 years and to establish a conservation area on former degraded agricultural lands. This approach will help replant native species of the region in order to reconstitute resilient ecosystems that will act as carbon sinks, but also to restore the multifunctionality of the spaces concerned.

AFFORDABLE_AND_CLEAN_ENERGY

INDUSTRY_INNOVATION_AND_INFRASTRUCTURE

SUSTAINABLE_CITIES_AND_COMMUNITIES

LIFE_BELOW_WATER

Le projet s’inscrit au sein de l’aire protégée de Laguna de Términos, dans l'État mexicain de Campeche. La lagune est reconnue comme une zone de haute importance depuis 1994 par le gouvernement mexicain, en raison de la richesse des écosystèmes biologiques installés dans ses estuaires. On y rencontre plus de 130 espèces de mammifères, dont le jaguar, aujourd’hui classé comme quasi-menacé. Entre terre et mer, le Tintal désigne l’écosystème endémique dans lequel évolue le Palo de Tinto, l’arbre noir, au sein de la lagune. Après l’indépendance du Mexique, le Tintal a été fortement dégradé par les activités anthropiques : près de 80% des terres du Campeche ont été transformées en zones de pâturage pour l’élevage de bœufs ou en cultures de palmiers à huile. Le projet vise donc à restaurer cet écosystème unique au monde. 

Planalto est une entreprise de production rurale, implantée dans l’État de Campeche, l’une des divisions administratives qui composent la péninsule du Yucatán au Mexique. Modèle d’entreprise productive et responsable, elle œuvre à la mise en place de pratiques de sylviculture et de permaculture dans des zones rurales, privilégiant l’utilisation d’essences natives de la région et de produits de traitement naturels. Se faisant, elle promeut un modèle de reforestation multifonctionnel, qui bénéficie à l’environnement comme aux communautés locales, composées essentiellement de producteurs. Au cours du projet, Planalto supervise la mise en pépinière des plants sélectionnés, la préparation des sols, les sessions de plantation ainsi que l’entretien et le suivi des arbres plantés.

Reforest'Action s'associe à l'entreprise Planalto pour restaurer l’écosystème du "Tintal" et établir une zone de conservation pour la biodiversité. Ce projet multifacette est localisé près de la ville de Palizada, au sud-est de l’État mexicain du Campeche, et concerne deux zones distinctes. 

D’une part, Juan-Carlos, fondateur de Planalto, œuvre à restaurer l’écosystème endémique du Tintal par la plantation de Palo de Tinto sur les terres dégradées de son ranch. Le Palo de Tinto est un petit arbre à épines originaire du Mexique. L'extraction et la transformation de ses fibres rouges, qui permettent de produire une encre noire utilisée pour teindre vêtements et cheveux, permettront la création d'une bioéconomie circulaire dans le cadre du projet. 

D’autre part, le projet vise à instaurer une zone de conservation dans la jungle, sur une surface de 350 hectares appartenant à Planalto, qui servira de refuge pour les espèces animales en danger de la région, dont le jaguar. 

Bénéfices estimés des arbres plantés ou préservés

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